VAVANGAVELO

Sortie du 11 mai 2008 : sentier littoral nord

samedi 17 mai 2008 par vav

Etaient présents à cette sortie : Linda , Henry Claude et Théo , Rachel et David , Jean-Cyrille et Raphaël , Mickaël et Josselyne.

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itinéraire

Le parcours qui consistait en un aller et retour, débuta à la piscine du Barachois (Saint-Denis) et se termina à la statue Edmond ALBIUS (Sainte-Suzanne) via le sentier littoral nord. Même, si cette sortie est plutôt roulante et le revêtement du circuit est en grande partie goudronnée ou bétonnée, le VTT et/ou le VTC sont les vélos les plus appropriés pour profiter pleinement de cette balade qui pour la partie sentier littoral sollicite fortement le matériel.

D’environ 45 km, il fut bouclé en 4h30 et ponctué de différentes pauses. Le groupe a bénéficié d’un temps ensoleillé, avec un léger vent d’Est au départ qui s’est atténué au niveau des Banians (Sainte Clotilde). La progression se fit alors normalement et ne fut plus influencée par les Alizés.

Les éléments marquants de cette sortie furent : la chute de Raphaël à Sainte-Marie et son abandon à Ravine des Chèvres où il fut récupéré par sa maman afin d’être conduit au urgences de Saint-Benoît. Jean-Cyrille, son père, dut également faire demi-tour et rejoindre sa famille. Heureusement, rien de bien grave pour Raphaël qui se retrouve avec un traumatisme au coude. Plus de peur que de mal. Cependant, sachant que sa chute est due à un blocage de la chaîne de son vélo à cause du mauvais passage d’une vitesse survenue à la suite d’une rotation intempestive du sélecteur de vitesse de type "grift shift", on peut s’interroger sur la pertinence de disposer de ce type de transmission sur un vélo d’enfant. La rencontre du coté de La Convenance de M. et Mme T. du CGPR qui ont fait le parcours pensant retrouver le groupe. Hélas, notre rythme n’étant pas le leur, ils étaient déjà sur le chemin du retour alors que nous cheminions vers Sainte-Suzanne. Merci à eux pour cette participation décalée, pour leurs conseils et leurs encouragements.

Sur les conseils des T., la rivière Sainte-Suzanne fut traversée sur un pont de bois à armature métallique bleue qui se trouve derrière la statue Edmond ALBIUS, puis longer sur sa berge ouest.

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Edmond Albius

On arrive alors à une place nouvellement aménagée qui permet de reprendre le sentier littoral fraîchement bétonné, en front de mer, jusqu’à la place du marché de Sainte-Suzanne. On put alors apercevoir sur le rivage, aux pieds des vagues de l’Océan, des fidèles qui célébraient, comme le veut la tradition tamoule en ce mois de mai, la déesse Mariamèn. Ainsi, à la fois au rythme des « tanbour malbar » que des éternels va-et-vient des flots de l’Océan Indien, symbole dans ce contexte du Gange, sous un ciel bleu azur éclairé par le soleil alors à son zénith et se confondant inévitablement avec la mer à l’horizon, les fidèles vêtus de jaune ou de blanc célébraient leur divinité sur ce rivage de basaltes gris arrondis par l’érosion marine, éolienne. Celle-ci placée sur un « tèl » richement orné de fleurs blanches et jaunes était orientée vers la mer et profitait en spectatrice avertie de cette cérémonie donnée en son honneur. Il est à penser que tous le sens de cette célébration trouva solennellement écho « l’ot koté la mer », dans l’Inde, sur les berges du Gange… Sur le chemin du retour, la chute, sans gravité heureusement, de Josselyne qui au lieu de rouler relativement vite pour « survoler » les cailloux du sentier littoral ; a voulu les éviter et a fini par tomber. Ainsi, sur un sol instable et caillouteux, il faut surtout rouler à une certaine vitesse pour éviter de perdre l’équilibre et de tomber. C’est un élément à retenir de cette malheureuse expérience. La surprenante rencontre vers 11h30 au niveau de Mapperine (Sainte-Marie) des B. (M. et Mme) qui devaient être des nôtres au départ de la randonnée. Apparemment, ils reprenaient contact avec leurs vélos et faisaient ainsi leur ballade dans une heure qui était la leur.

Le retour à la piscine du Barachois se faisait vers 12h30, tout le groupe (sauf Jean-Cyrille et son fils) était à l’arrivée : certaine dans une forme éblouissante et toute heureuse de retrouver l’enfant laissé au bon soin de grand papa et de grande maman le temps de cette balade ; d’autre toute contente de pouvoir se reposer enfin dans le moelleux du siège de cuir bleu de sa décapotable bleue ; les uns avec le secret espoir de « s’attaquer » au bon et copieux repas concocté par une maman et épouse attentionnée avant une bonne sieste bien méritée ; l’un avec le sentiment d’avoir, affectueusement accompagnée le temps de cette sortie vélocipédique celle qui faisait l’objet de toute sa prévenance ; et enfin pour deux autres avec la joie d’avoir pu récupérer deux euros pour s’acheter la baguette qu’ils allaient devoir laisser pour le dîner.

MM


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